Sensibles au charme brut de la Provence, Jocelyne et Jean-Louis Sibuet ont un coup de cœur pour une vieille bastide plantée sur 6 hectares de vignes dans le Luberon il y a 25 ans.
Très vite, ils transforment le lieu en un domaine où se côtoient une superbe maison de famille, une délicieuse table, une cave où sont produits de beaux vins, puis des propriétés d’exception et, depuis cet automne, une ferme agricole ainsi qu’un grand jardin en permaculture. Le tout comme si tout avait toujours été là. Et c’est bien là toute la magie de leur savoir-faire.
Dix ans après avoir posé la première planche des Fermes de Marie, Jocelyne et Jean-Louis Sibuet ont envie de créer un autre lieu qui leur ressemble, mais dans le Sud. Jean-Louis songe à un endroit en lien avec la vigne et la terre, lui qui a passé sa petite enfance dans une ferme. Tous deux sont d’emblée séduits par une grande bastide familiale du XVIIIe siècle. Cette grande maison de campagne élégante est une invitation à la flânerie :à l’ombre de ses murs ou de ses jardins odorants ou dans les villages, plus que charmants, et sur les marchés alentour.
Logée sur 6 hectares de vignes, la bastide, achetée en 1998, connaît un an de travaux avant d’ouvrir. Évidemment, si tout semble avoir toujours été là, avec cette élégance raffinée et ce charme de l’imperfection qu’ils affectionnent tant, ils la repensent entièrement, suivant toujours le même fil, celui du plaisir et de l’art de vivre, qui se teinte en fonction des lieux, comme le confie Nicolas Sibuet. En 1998, Jean-Louis et « ses gars » descendus de Megève s’attellent donc à la rénovation et à la redistribution des espaces ainsi qu’à la construction des deux piscines, dont une est un ancien bassin de rétention d’eau. Pour cela, ils récupèrent des centaines de pierres dans les restanques. Le pavage réalisé dans la cour de la bastide et autour de ses jardins provient, lui, des pierres ramassées dans les vignes. Jocelyne, elle, puise son inspiration dans les matières naturelles, la pierre blanche de Ménerbes, les tommettes, le beau carrelage, les couleurs douces et le côté romantique que lui inspire cette grande demeure. Passionnée d’objets, elle chine sur les marchés du Sud et alentour, notamment à l’Isle-sur-la-Sorgue, tout près, des vieux meubles provençaux, baroques et XVIIIe patinés par le temps, et s’inspire des collections du Museon Arlaten, à Arles, dédié à la Provence, pour retrouver cette patte ancienne et bohème, élégante et campagnarde sans jamais être trop guindée ni bourgeoise. Comme lorsqu’elle décide de recouvrir les canapés et fauteuils baroques du grand salon de denim, dont l’origine est le sergé de Nîmes, d’où son nom.
En 1999, la Bastide de Marie ouvre. L’année suivante, c’est au tour du caveau, réalisé en six mois par Jean-Louis avec un ami architecte, celui-là même avec qui il a conçu les Fermes. «Je ne connaissais rien au vin ni à la vigne, j’ai tout appris sur le tas, raconte-t-il. Comme pour la cave qu’on a imaginée avec ce qu’il fallait dedans. Je suis parti la fleur au fusil. C’est mon côté aventure, je pars toujours comme ça, c’est ce qui me fait avancer. »Par chance, il rencontre Arnaud Bressy, le maître de chai qui achève tout juste à cette période-là ses études et conçoit avec lui un beau domaine viticole pour produire son vin. Dès qu’une parcelle se libère, il la rachète pour y planter ou replanter de la vigne
Nicolas Sibuet, lui, a alors 17 ans, et vient faire les vendanges avec ses copains. Marie, elle, en a 13. Tous deux connaissent les lieux dans leurs moindres contours, pour y avoir grandi et vécu. Un domaine de cœur pour la famille, chacun aimant venir y passer du temps pour s’y ressourcer. Et comme Nicolas partage la même passion pour la botanique et le travail de la terre que son père, il développe plus encore la partie végétale du domaine avec la création d’une ferme qui vient tout juste d’être terminée. Un bâtiment agricole contemporain en béton, végétalisé et enterré, histoire d’être le plus neutre possible dans le paysage de ce domaine logé dans le parc naturel régional du Luberon. « Quel intérêt d’être dans la nature si ce n’est pas pour la sublimer » souffle-t-il. Son idée ? Créer un domaine vivant et connecté, à taille humaine, où la nature se vit pleinement. Aussi, outre la ferme agricole, un grand jardin en permaculture a été planté, jardin qui chaque année s’agrandit. Y poussent sous le soleil immuable de Provence, entre les vignes, la lavande, les ruches, es chênes truffiers et les oliviers, des figuiers, grenadiers et des plantes aromatiques et médicinales à savourer à la table du chef François Martin mais encore en infusions et tisanes ou dans les soins du spa Pure Altitude. Autrement dit un jardin d’éden à vivre et à goûter, comme dès l’an prochain au restaurant agricole du caveau, en sus des dégustations de vin et de l’œnothèque, où l’on pourra découvrir une cuisine de vigneron, composée en accord parfait avec les vins qui seront travaillés en réductions, jus, gelées, mais aussi les productions maraîchères du domaine. Une belle histoire ou plutôt une aventure d’art de vivre qui n’a pas fini de s’écrire puisque la famille Sibuet œuvre à la création prochaine de deux nouvelles villas d’exception, à apprécier l’esprit léger avec un service dédié et sur-mesure, ainsi que d’un charmant hameau en pierre offrant une quinzaine de nouvelles chambres et dont on se dira qu’ils ont toujours été là, sur ce domaine au cœur de la nature et de la Provence
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